Dans la question préliminaire, Lacan souligne le désastre que pour Schreiber
présente la rencontre du Autre non barré, le père incarné le père préhistorique
mythique de Totem et tabou. Souvent c’est une sorte de paranoïa du praticienqui
va en premier se mettre en travers, barrer la route à l’accès d’analyse d’un
psychotique. Une analyse qui restera d’ailleurs complexe et imprévisible
puisque son tracé n’est pas continuellement balisé par le ressort du fantasme
facilement repérable chez le névrosé. Par exemple cette paranoïa pourrait se
manifester chez l’analyste dans un accès d’envie irrépressible de faire le père
en se voulant éducateur, distant, froid, hautain, en passant toutes les séances
dans un silence, vécu par le psychotique comme menaçant.Ces postures peuvent,
chez un névrosé, provoquer une régression pulsionnelle et des rêves utiles, le
pousser à conquérir son nom, sa place, à rivaliser avec ce père
« fort » tandis que chez le psychotique cette attitude d’incarner le
grand Autre va boucher les passages vers la possibilité d’une respiration
subjective, rétrécir son espace subjectif déjà réduit et amener l’effondrement
de son édifice psychique.
« L ‘homme de la télé »
m’aime ! »
Je vais évoquer brièvement un cas clinique.
Pardonnez-moi parce que je vais le condenser et il va être méconnaissable, ce
qui est très bien aussi.
Une femme fragile, jolie, intelligente, est venue pour
parler de sa relation avec son mari, qui, depuis un certain temps, montre des
signes d’une maladie relativement grave, ce qui l’angoisse beaucoup. Elle me
dit qu’elle a fait plusieurs « tranches » d’analyse, et que maintenant
avec moi elle veut refaire « un tour ». Elle annonce qu’elle vient un
peu en touriste, visitant plusieurs analystes. Un jour elle me prévient qu’elle a informé son précédent analyste du
fait qu’elle voulait le quitter. Et effectivement cet analyste me téléphone
très rapidement pour me dire : « Surtout, vous ne me la renvoyez
pas, comme vous avez essayé de faire ! C’est une hystérique épouvantable,
elle met tout le monde en échec, c’est une séductrice, elle est fatigante, si
vous-voulez bien vous en occuper, aucun problème, au contraire ! ».
Et d’ajouter: « Sachez qu’elle m’a fait une très mauvaise réputation, en
racontant à tout le monde qu’elle est en analyse avec moi et comme elle se met
dans les états pas possibles et comme elle est très impressionnante, je ne
tiens pas particulièrement à ce qu’elle revienne. »
Cet analyste a essayé de me mettre en garde, le
travail s’annonçait comme ardu. Enfin, ce qui m’a surtout mis la puce à
l’oreille c’est tout ce périple qu’elle essaye de faire etla question de pourquoi
cela ne fonctionne pas ? Que se passe-t-il en fait pour cette jeune
femme ? Par exemple, chaque fois lorsque
elle arrive à sa séance, elle me demande tout d’abord un verre
d’eau : il faut que j’aille à la cuisine, que je lui apporte ce verre
d’eau, etc., que j’effectue toutes ces manœuvres qui ne sont pas tellement
naturelles pour un bon psychanalyste à la mode qui veut rester complètement à sa
place d’analyste, immuable… Qui ne cède pas à la Demande ! Les questions du
désir, de la demande, du besoin sont remarquablement travaillées par Lacan. Oui
cette patiente a une Demande avec un grand D, une demande de satisfaction
pulsionnelle qui freine le travail pour lequel elle vient. Comment faire ?
Lui dire d’aller se servir dans le Café du coin, provoquer une frustration
comme avec un bon névrosé dans un bon vieux temps, ou plutôt réfléchir sur la
demande d’analyste ?Se poser la question d’où est ma demande à moi face à
la place d’analyste que j’occupe pour elle ? N’existerait-il pas une
demande aussi côté analyste ? Une demande qu’il y ait un bon analysant, un
parfait analysant qui viendrait à l’heure, ne raterai jamais sa séance, ne
demanderai jamais un verre d’eau ? Evidemment c’est très agréable de
travailler avec un « parfait » analysant, celui qui ne demande pas à
boire de l’eau tout le temps, qui ne se
lève pas au milieu de la séance pour aller aux toilettes, qui ne vous téléphone
pas à 4 heures du matin, ne fait pas toutes ces choses là. Et puis je me dis
pourquoi ne pas poser cette hypothèse que chez cette patiente là il y a peut
être quelque chose d’autre qui est en jeu et que le diagnostic d’une hystérie poussée
est un peu faible. Je m’appuie théoriquement, pour poser mes hypothèses de
travail, sur une croyance dont elle ne démord pas. Elle affirme avoir fait une
fausse couche sans s’en apercevoir, avoir perdu un enfant déjà formé. Son mari
ne la croit paset elle veut demander le divorce. Ses règles sont absolument
régulières le gynécologue ne voit aucune trace d’une grossesse éventuelle, mais
elle a cette idée qu’elle a perdu un bébé. C’est un point fixe qui revient et
insiste et elle présente les signes d’un deuil de cet enfant qu’elle aurait pu
avoir et qui n’est pas là.Mais un autre deuil récent, celui de sa sœur cadette
morte d’un un terrible accident de montagne à peine évoqué n’a jamais été
élaboré. Pourtant de l’ombre où il reste en attente de sa résolution, il
produit des effets ravageants.
Il ne suffit
pas de se baser sur les manifestations de la séduction pour décréter qu’il
s’agit d’une hystérie, puisque la séduction existe aussi, bien évidemment, dans
la mélancolie, dans la paranoïa. Il vaut mieux aborder les choses selon plusieurs angles de vue. Et
sa séduction, qui est violemment présente, va ouvrir d’autres questions.
Par exemple
chez l’hystérique, le désir de séduire va être interrogé assez vite par les
rêves, de séduction, par son fantasme de désir de pénis. L’objet« cause du
désir » dans la construction du fantasme va être facilement repéré, parce qu’une
personne de structure hystérique va rêver,par exemple, qu’elle a été séduite, attaquée mais elle va faire des
rêves où c’est elle qui séduit, attaque, ça va la troubler terriblement, etc. Chez
l’hystérique Il y a quelque chose qui va surgir de son propre désir de voler quelque
chose à l’homme qui, dans son rêve, l’agresse parce que c’est l’homme dont elle
est amoureuse, etc. Mais, chez cette patiente là, il n’y a pas de choses qui
ressemblent à ce fantasme. Elle a déjà deux enfants, j’ai l’impression que la
réponse qui fragilise « qu’est-ce qu’une femme ? » et
« qu’est-ce qu’un père ? », pour elle s’est posée, d’une manière
particulière, nouvelle, parce qu’avoir un enfant présente une réponse aussi à
la question « qu’est-ce qu’une femme ? », qui pour elle ne
tiendrait pas tellement de son statut de mère, mais de « femme enceinte ayant
dans son ventre un enfant ». Mais son mari malade glisse de cette place
qu’il occupait d’une adresse symbolique potentielle, d’un père dont le phallus
est attendu en quelque sorte.
Elle entre dans un travail d’analyse par le biais
d’une demande d’être acceptée avec ce qu’elle illusionne ou hallucine, avec ses
hésitations et ses plaintes. Et très vite elle trouve que ça va mieux, qu’elle
va beaucoup mieux. Rapidement elle retrouve un emploi, et se dit transformée.
Miracle ? Certainement pas. Il n’y a pas de magie, les choses vont plutôt
se compliquer et se montrer sous une
lumière toute neuve.
L’analyste dans la psychose a l’intérêt à tenir la
place d’un petit « autre »
pour faire avancer la cure, le patient psychotique étant déjà sous la
pression de quelqu’un qui présente pour lui un Autre incarné dans sa proximité
et qui l’étouffe et le menace, un Autre qu’il n’arrive pas à décompleter.
L’expérience a montré qu’une posture autoritaire ainsi que des reproches
adressés pour une raison ou une autre à un psychotique peuvent provoquer des
passages à l’acte avec des conséquences irréversibles.
« Je suis mutée de mon poste, je vais changer de
filiale et travailler à la « maison mère » me dit la jeune femme un
jour, fière de cet avancement.Et puis, avec un rire un peu agressif, tout en me
regardant avec défi : « Je pense que mon directeur a pris cette décision
parce qu’il vit une puissante passion pour moi. »
« Il est devenu fou, je ressens son ardeur, il
me rapproche de lui, il m’aime il me veut… »
Evidemment elle est très jolie et c’est probablement
agréable d’avoir une personne aussi charmante à côté de soi, pourquoi
pas ? Mais, y a quelque chose qui ressemble fort à une érotomanie qui se
met en place et ce sentiment amoureux va maintenant naviguer entre son analyse
et le directeur. La situation est peu confortable. La route va être dangereuse.Je
n’ai jamais introduit frontalement un doute dans cet amour dont elle puise sa
force de vivre, ma fonction a toujours été de me positionner fortement du côté
du sujet, ne pas casser le délire, ce dernier bastion de la vie. Comme
Clérambault l’a remarqué avec tant de talent, il faut procéder par « un
dialogue en apparence diffus, mais semé de centres d’attractions pour les idées…nous devons amener le sujet à un état d’esprit
dans lequel il sera prêt à monologuer et discuter, à partir de quoi notre
tactique sera de nous taire, ou de contredire juste assez pour paraître ne pas
tout comprendre, mais être capable de tout comprendre ».
J’ai observé une attitude de neutralité
bienveillante,en me gardant bien de prendre la place de celui qui saurait mieux
qu’elle de ce qu’il en est de cet amour aussi fou que difficile. Car déstabiliser
le lieu d’où elle parlait aurait pu occasionner des répercussions désastreuses.
« Je reviens vous voir pour que vous
soyez de mon côté» me dit-elle, « je pressens que vous comprenez que cet
homme m’aime. » Oui, je n’oublie pas que l’amour du transfert subjective,
qu’il fait barrage au passage à l’acte, et que comme Clérambault l’avait déjà
compris, je pressentais que « de tels malades ne doivent pas être questionnés ».
Tous feux allumés
Cette femme m’expliquequ’elle se rend régulièrement, à
l’étage où travaille son directeur rentre dans son espace avec des prétextes
pour le moins bizarres… Il est clair qu’elle harcèle cet homme de plus en plus.
Elle l’attend devant son bureau, puis devant l’immeuble où il habite, elle
reste des heures sous ses fenêtres,elle le poursuit dans la rue. Ensuite elle
le traque en voiture, s’approche dangereusement, puis me demande : « Vous
croyez qu’il m’as reconnue, je l’ai fais pour le surprendre parce que je
roulais dans la même direction que
lui. »
Son entourage, ses amis, sont perplexes devant une
telle tournure des évènements. La situation devient inquiétante. Finalement on
lui conseille de se déclarer auprès de cet homme « pour mettre les choses
au clair », ce qui est très rationnel, très cartésien, elle est enchantée
par une telle perspective.
« Je trouve que c’est une bonne idée, de voir le
problème directement avec lui, de lui parler de cet amour pour moi qu’il n’ose
pas avouer... Je vais lui dire que je sais, que ce n’est plus possible de
cacher cette passion, oui, il m’aime…Sinon il ne m’aurait jamais changé de
poste…» Je lui conseille d’attendre un peu, ce qui provoque une colère
inattendue. Furieuse, elle casse un objet dans mon cabinet, se met hors d’elle,
elle me menace disant qu’elle peut devenir violente, qu’elle porte toujours un
« opinel » dans son sac et qu’il ne faut pas jouer avec ses
sentiments.
Elle suivra les conseils de son cousin et parler à
l’homme en question, parce que il faut « tout »éclaircir, le« tout »doit
devenir limpide maintenant. Elle fait sa déclaration à son chef une première
fois, puis elle la réitère et insiste, n’entend rien de la réponse que cet
homme lui donne. Elle affirme, qu’elle s’est aperçue de sa passion pour elle
depuis le premier jour qu’ils se sont vus, depuis qu’il l’a engagée. Lui,
prudent, certainement, pas totalement dupe de la situation, lui répond qu’il a
une femme, des enfants, et il l’assure de son amitié. Ce qui est très bien de
sa part. C’est un homme peu rancunier. Il n’est pas offusqué par la situation. Il
montre une patiente et un flegme étonnant. Lors d’une des séances elle me
confie :
« Cet homme est comme vous, il m’aime. »
Elle continue à être persuadée qu’il va quitter sa femme pour elle et que c’est
imminent : « La manière dont il me dit qu’il est marié, montre qu’il
va se marier avec moi. D’ailleurs il a joué avec son alliance pendant qu’il me
parlait, c’est un signe qui ne trompe pas ».
Je n’affirme ni
ne confirme ses croyances, surtout il ne faut pas toucher au délire, me
semble-t-il. Ce délire est la seule chose qui la sauve du trou de l’abîme qui
s’est ouvert devant elle et ça me touche. Elle essaye de s’en sortir comme ça,
de maintenir un père, pour le faire chuter ensuite. Mais le meurtre symbolique
n’est pas accompli, le père reste « increvable » et elle risque de
passer à l’acte pour mettre fin à son existence, poussée par la force extrême
des pulsions déchainées se débrouiller avec la minceur d’indice symbolique qui
la sépare du Réel. Cet indice est détenu par son mari, la sortie de la crise
passe par l’orientation du travail dans ce sens : pourra–t-elle renoncer à
la haine qu’elle ressent pour le père de ses enfants ?
Je remarque que
son agitation augmente dans les périodes où son mari est hospitalisé, absent,
qu’elle cherche son directeur à ces moments là et que ce n’est pas seulement
pour « les raisons pratiques » comme elle le dit, « la maison
étant libre pour une rencontre torride ». Lorsque ses plans tombent à
l’eau une haine s’abat à nouveau sur moi. Elle
me traite d’incapable.
Alors, je lui demande pourquoi elle revient à ses
séances.
« Je crois que l’analyse va m’aider à vivre avec
mon directeur et je sais que vous me trouvez des qualités, c’est parfois agréable
à entendre, même si c’est faux. Vous ne parlez pas beaucoup, or je sens que
vous pensez qu’il est possible qu’on soit amoureux de moi.»
Je confirme que je pense qu’elle puisse être aimée,
qu’elle s est potentiellement aimable par un homme, oui bien sûr. Elle est
contente de cette réponse ambiguë. Je lui demande alors de raconter ses songes,
ses lapsus, ses doutes, ses joies. C’est
ce travail, l’intérêt qu’elle trouve progressivement à parler d’elle, de ses
traumatismes, d’analyser ses rêves qui finira par construire la distance vitale
avec celui qui est son « PDG » et qu’elle nomme « l’homme de la
télé » depuis qu’il a participé à une émission télévisée ce qui a consisté
un autre moment décisif pour l’irruption de sa passion.
Le deuil
Chez cette femme, c’est la question de paternité qui
pose problème puisqu’il s’agit, de maintenir un nouage de différentes instances
paternelles (réelle symbolique et imaginaire) par un idéal projeté en avant. D’un
côté il y a le deuil de cet hypothétique enfant qui est particulièrement
difficile parce que cette absence d’état de grossesse enlève l’espoir qu’il y
ait un jour « du père », qu’elle cesse d’être le phallus pour
l’avoir, et de l’autre côté l’impossibilité de se confronter à la
« castration » de la mère, son corps venant à la place d’un appendice
maternel. Il reste le délire pour promettre un futur, maintenir l’intervalle
avec le réel aspirant, non symbolisé. La cure va dévoiler progressivement un
soupçon de l’affection pour ses enfants, son mari, malgré sa faiblesse.
Lors d’une séance elle me parle de sa sœur morte, elle
dit que cette sœur était « comme son enfant ». J’ai répété doucement,
sans insister, sans interroger :
« Comme votre enfant ?»
Une émotion forte la submerge, entre les larmes qui
coulent, intarissables, elle balbutie :
« Comme cette enfant que j’ai perdu il y a
quelques mois ».
Au fil du temps elle me parle de plus en plus d’elle
et de moins en moins de « l’homme de la télé » bien que son spectre
resurgit avec violence de temps à temps. Elle a réussi à renouer quelques liens d’amitié et à changer de lieu d’activité,
à s’éloigner de la « maison mère » où travaillait ce directeur « amoureux
d’elle ». Quel soulagement ! Elle vient me voir moins souvent,
affirmant que je ne suis pas quelqu’un d’objectif, qu’elle voit que je l’aime
« trop ». Prend-elle une distance avec le délire ?
Le résumé de
cette cure compliquée, risque d’être un peu brut, plutôt mal dégrossi, caren condensant
on perd des milliers de nuances, de détails surprenants. Mais, il y a quelque
chose à quoi la psychanalyse a été efficace, malgré le fait que les avancées se
soient faites lentement :la jeune femme à réussi à « tenir le
coup », ne pas passer à l’acte, ne
pas agresser cet homme dans les moments où son amour virait à la haine, ne pas
non plus se suicider, ne pas agresser son analyste non plus, ce qui revenait
aussi de temps en temps comme éventualité possible.L’analyse lui a permis de
passer une période de deuil, de passer un moment avec un délire tout en
tamponnant son effet destructeur.
Les fondements de la psychanalyse sont posés sur
la méthode « cas par cas » dans la transgression de l’universel.Ce
qui marche dans une analyse va toujours vers le sujet, singulier.
Dans notre actualité l’ignorance
comme passion a toute sa place dans la transmission de la psychanalyse. Lacan
indique trois passions dans les Ecrits techniques : l’amour, la haine et l’ignorance. Pas d’entrée possible en
analyse sans cette référence à l’ignorance, elle est une des constituantes
essentielles du transfert. Il y aurait ainsi un
lien toujours présent entre passion et ignorance, entre passion et
méconnaissance. Quant à l’ignorance consolidée c’est un terme de Lacan qui
désigne un type d’ignorance propre à chaque culture et chaque époque,
car les idéaux changent, bougent, se modifient. Grâce à l’argument du nombre,
le groupe alloue à l’idéal son aval de vérité. Il permet de refouler une simple
croyance qui apparaît dorénavant comme un fait incontestable. La
transmission de la psychanalyse a à voir avec le complexe de castration, avec
l’angoisse de castration et le degré de sa dissolution dans la cure.Gérard
Pommier précise souvent qu’il y a deux
figures du père : « père sexuel qui allume le désir et père tué parce
qu’il a suscité ce désir incestueux. » Il note que nous ne pouvons pas
nous passer du père de Totem si facilement à cause de ce qu’il y a
d'excessif dans le désir lui même,
jamais complètement pur. L’analyse le révèle, l’idéal du moi, l’amour pour le
père idéalisé, ne tend pas uniquement à obtenir un soulagement de culpabilité,
il espère le retour du père sauveur.
Comme la séduction la passion de l’ignorance se
décline au génitif. Il y a une ignorance chez l’analysant. Elle est la
conséquence de la division du sujet, entre le conscient et l’inconscient, entre
le moi et le sujet, Il existe aussi une
ignorance chez le psychanalyste, plus ou moins tenace, il vaut mieux le savoir.
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