COLOQUIO
FUNDACIÓN EUROPEA 
PARA EL PSICOANALISIS

COLLOQUE
FONDATION EUROPÉENNE 
POUR LA PSYCHANALYSE

del 15 de mayo 14 horas a 17 de mayo 14 horas

du 15 mai 14 h à 17 mai 14 h

MADRID 2015

Fundación Ortega y Gasset-Marañón
Calle de Fortuny 53, 28010, Madrid

ANGUSTIA Y PERVERSIONES

ANGOISSE ET PERVERSIONS


  

Para el psicoanálisis el tema de las perversiones es inherente a la sexualidad humana.
Freud sostuvo que la neurosis es el negativo de la perversión, que el neurótico fantasea lo que el perverso actúa. Lacan lo refrendó diciendo que el fantasma que habita al neurótico es perverso.
Para el psicoanálisis actual lo que está en juego es saber la diferencia que existe en la manera de gozar del sujeto del inconsciente. La clínica psicoanalítica muestra que en la neurosis el goce se expresa en la queja, el sufrimiento y el síntoma, y que el sujeto neurótico se siente avergonzado cuando tiene que reconocerse a sí mismo como sujeto gozante. El sujeto perverso en cambio, no se avergüenza del goce porque vive para el goce, en él, el deseo es voluntad de goce. La manera en la que el sujeto perverso se posiciona frente al goce generalmente produce un enigma que tiene relación con la emergencia de la angustia. Este coloquio tiene como objetivo reflexionar y analizar (desde el punto de vista del psicoanálisis) estos temas tan importantes como actuales.
Angustia y Perversiones, es un tema inagotable porque los límites entre la fantasía y el acto son borrosos, entre el deseo y el goce. En este coloquio pretendemos explorar la tierra de nadie (o de todos) que los separa.



Pour la psychanalyse les perversions font partie intégrante de la sexualité humaine.
Freud a soutenu que la névrose est le négatif de la perversion, il a dit que le sujet névrosé fantasme là où le sujet pervers passe à l’acte. Lacan a ratifié cela en disant que le fantasme qui habite le névrosé est pervers.
Pour la psychanalyse d'aujourd'hui il s'agit de savoir la différence qu'il y a entre les diverses façons de jouir du sujet de l'inconscient. La clinique psychanalytique montre que dans la névrose la jouissance est dans la plainte, la souffrance et le symptôme, et que le sujet névrosé a honte de sa propre jouissance. Par contre le sujet pervers n'a pas honte parce qu'il vit pour la jouissance ; en lui, le désir est volonté de jouissance. La façon dont le sujet pervers agit produit généralement une énigme qui a un rapport avec l'émergence de l’angoisse. Ce colloque a pour objectif de réfléchir et d'analyser ( du point de vue de la psychanalyse ) ces thèmes aussi importants qu’actuels.
Angoisse et perversions est un sujet inépuisable parce que les limites entre le fantasme et l'acte sont des limites troubles, entre le désir et la jouissance. Dans ce colloque nous souhaitons explorer la terre de personne (ou de tous) qui les sépare.



Comité científico del coloquio / Comité scientifique du colloque :
Graziella Baravalle, Gorana Bulat-Manenti, Lola Burgos, Luigi Burzotta, Roland Chemama, Marcelo Edwards, Estrella Fernández, Soledad Godano, Hèléne Godefroy, Alfonso Gómez Prieto, Christian Hoffmann, Cristina Jarque, Rosa Navarro, Gérard Pommier, Belén Rico
Comité de organización / Comité d'organisation :
Graziella Baravalle, Gorana Bulat-Manenti, Lola Burgos, Luigi Burzotta, Roland Chemama, Marcelo Edwards, Estrella Fernández, Soledad Godano, Alfonso Gómez Prieto, Cristina Jarque, Gorana Manenti, Rosa Navarro, Gérard Pommier, Belén Rico

Gestión:
- Cristina Jarque: cristinajarque@gmail.com
- Lola Burgos: lola_burgos@yahoo.es
- Estrella Fernández: estrella.fdez.romeralo@gmail.com
- Soledad Godano: msgodano@hotmail.com
- Alfonso Gómez Prieto: alfonso.gomezprieto@yahoo.es
- Belén Rico: marabelgom@gmail.com
Informaciones prácticas
Renseignements pratiques 
El precio de inscripción al coloquio es de 80 euros, miembros de la Fundación 60 euros y para los estudiantes 10 euros, a pagar in situ.
Les  frais d’inscription au colloque sont de 80 euros, membres de la Fondation 60 euros, étudiants 10 euros, à régler sur place. 
Sugerencia PARA HOSPEDAJE Hotel Gran Versalles en Madrid
Calle Covarrubias 4, Madrid: 914-47-57-00
Proposition d'hébergement : Hôtel Gran Versalles à Madrid
Calle Covarrubias 4, Madrid : 914-47-57-00


El viernes 13 de junio es la clase de fin de curso de nuestro Seminario en Toledo


ARTÍCULO SOBRE ETICA Y MODOS DE GOCE (texto en francés)



Ethique et mode de jouissances
Christian Hoffmann[1]


Je vais développer l’idée que pour la psychanalyse :
Le sujet a une éthique de la responsabilité[2] de son mode singulier de jouissance.Pour cela, je vais d’abord m’attacher à La coupure freudienne du sujet.
Nous trouvons les prémisses d’une conception  psychanalytique du sujet chez Freud à propos des pulsions et notamment lorsqu’il est question du retournement pulsionnel, ce retournement nécessaire au développement de la pulsion par le passage de la forme passive à la forme active, entre par exemple : « voir » et  « se faire voir ».
L’autre temps de la pulsion où se pointe le sujet est celui de « l’autre sujet », comme l’appelle Freud, celui qui doit entrer dans la boucle pulsionnelle pour que sa satisfaction puisse se produise. Cette étape de la relation à l’autre par l’entrée d’un autre sujet, partenaire, dans la boucle pulsionnelle montre combien l’intériorité psychique et corporelle du sujet s’articule au social.

INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014



El análisis terapéutico
Por Christian Hoffmann

El análisis es definido por Freud como terapéutico, tanto en el caso de que la demanda sea didáctica, como en el caso de que la demanda consista en la curación de los síntomas. Este acuerdo acerca del carácter terapéutico del análisis es hoy generalmente compartido por los analistas, pero ¿acaso sabemos lo que es un análisis terapéutico, son principio, su fin o su eficacia?
Freud acaba sus conferencias de introducción al psicoanálisis con El análisis terapéutico[1], en ellas presenta el mecanismo de la curación a partir de su teoría de la libido, esto después de señalar que la neurosis no es apta al goce y a la acción y que la causa principal de esa ineptitud consiste en que su libido no está dirigida hacia un objeto real, entendiéndose, en oposición al objeto del fantasma.
Así, en el primer tiempo de la cura, la libido pasa del síntoma a la transferencia, y en el segundo tiempo, consiste en liberar la libido de ese nuevo objeto para dejarla disponible al sujeto para ciertas satisfacciones[2]. Y esto por medio de la interpretación que transpone el inconsciente en consciente.
Desde Freud y con Lacan, particularmente en el seminario “L'insu que sait de l’une-bévues’aile à mourre (14/12/76 et 21/12/76)”, sabemos hoy que cuando el analista toma el punto de vista simbólico y de la interpretación, puede mejorar un poco para el analizant.e, por el hecho de poner el acento sobre el saber del inconsciente, ese saber que Freud denominaba “nuestro mejor saber”. Para Lacan, esa gana de saber, ciertamente inconsciente, en una estructura diferente del nudo borromeo, lo que podemos entender en relación a la distinción entre RSI y a su estructura de los bordes entre estos tres registros, de ahí lo real como imposible, un imposible entre RSI constituido como la pérdida misma  que constituye ese anudamiento, a saber, el objeto a.
Lacan evoca entonces la necesidad de otro corte para reencontrar la estructura del nudo borromeo en el análisis, y es aquí dónde emplea el término de "contra-psicoanálisis"[3]apoyándose en Freud: “Freud insistía para que por lo menos los psicoanalistas rehagan dos cortes[4], una segunda vez el corte”.
En El aturdido[5], Lacan confirma ese “lazo doble” para obtener la caída del objeto a y la producción del sujeto.

INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014 (Texto en francés)




L’analyse thérapeutique
Par Christian Hoffmann

L’analyse est définie par Freud comme thérapeutique, que la demande soit celle d’une didactique ou celle de la guérison de symptômes. Cet accord sur le caractère thérapeutique de l’analyse est aujourd’hui généralement partagé par les analystes, mais est-ce qu’on ne sais pour autant ce qu’est une analyse thérapeutique, son début, sa fin, son efficacité ?
Freud termine ses conférences d’introduction à la psychanalyse par L’analyse thérapeutique[1], il y présente le mécanisme de la guérison à partir de sa théorie de la libido, ceci après avoir fait la remarque que le névrosé est inapte à la jouissance et à l’action et que la cause principale de ces inaptitudes est que sa libido n’est pas dirigée vers un objet réel, à entendre ici en opposition à l’objet du fantasme. Dans la cure analytique l’analyste vient dans le transfert à la place de cet objet du fantasme. Ainsi, dans un premier temps de la cure, la libido passe du symptôme au transfert, et dans un second temps il s’agit de dégager la libido de ce nouvel objet pour la rendre disponible au sujet pour quelques satisfactions[2]. Et ceci par le moyen de l’interprétation qui transpose de l’inconscient en conscient.
Depuis Freud et avec Lacan, tout particulièrement dans le séminaire L'insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre (14/12/76 et 21/12/76), nous savons aujourd’hui que lorsque l'analyste prendle point de vue du symbolique et de l’interprétation, ça peut s'arranger un peu mieux pour l’analysant.e, ceci par le fait de mettre l'accent sur le savoir de l'inconscient, ce savoir que Freud appelait : « notre meilleur savoir ». Pour Lacan ce gain de savoir, certes inconscient, à une structuredifférente du noeud borroméen, ce que nous pouvons entendre par rapport au distinguo entre RSI et à sa structure de bords entre ces trois registres, d’où le réel comme impossible, un impossible entre RSI qui est constitué par la perte même qui constitue ce nouage, à savoir l’objet a.