Monólogos femeninos (las voces de la violencia), Pensar el Cine, EnsoñArte, Cartel, Newsletter
ANGUSTIA Y PERVERSIONES COLOQUIO DE LA FEP EN MADRID
Agradecemos a todo el equipo de Lapsus de Toledo por la organización, el apoyo y la solidaridad en este coloquio. Asimismo a Rosa Almoguera y a la Fundación Ortega Marañón al igual que a Jesús Muñoz y a Editorial Ledoria.
MESA REDONDA DE LAPSUS DE TOLEDO EN MADRID
¿QUÉ ES ESO QUE SUELE LLAMARSE
ATRAVESAR EL FANTASMA?
QU'EST-CE QUE C'EST CE QU'ON APPELLE
LA TRAVERSÉ DU FANTASME ?
REFLEXIONES SOBRE EL FINAL DE ANÁLISIS Y LA CONCLUSIÓN DE LA CURA
ATRAVESAR EL FANTASMA?
QU'EST-CE QUE C'EST CE QU'ON APPELLE
LA TRAVERSÉ DU FANTASME ?
REFLEXIONES SOBRE EL FINAL DE ANÁLISIS Y LA CONCLUSIÓN DE LA CURA
Intervinientes: Cristina Jarque, Lola Burgos, Soledad Godano, Gérard Pommier, Gorana Manenti, Roland, Chemama, Luigi Burzotta, Hans Saettele, José Eduardo Tappan, Jean Claude Aguerre, Christian Hoffmann, Alfonso Gómez Prieto, Belén Rico, Marcelo Edwards
,
POURQUOI LA PERVERSION ANGOISSE-T-ELLE ? (Colloque de la FEP à Madrid)
Gérard Pommier
Je vais aborder
le problème de l’angoisse provoquée par la perversion à partir de la
psychopathologie de la vie ordinaire. La question du voile islamique, qui a
agité la société française dans les dernières décennies, en donne un exemple.
La féminité pose spontanément une énigme, il est inutile d’obliger une fille à
se voiler, elle voilera d’elle-même cette féminité à sa manière, justement pour
la montrer. Ce voile éventuel est tissé dans la même étoffe souple que le
refoulement. Et pourtant l’histoire montre qu’il peut se transformer en
répression de fer. Il représente alors un symbole « crucial », à la
croisée de son refoulement spontané et de la répression du désir
« du » père,. Le voile est devenu culturel après avoir été un
excitant, lui qui fut d’abord au service du désir. Le signe de l’interdit du
père, étincelle d’une excitation transgressive, s’est métamorphosé en celui de
sa jalousie répressive. Il existe
d’autres symboles dressés à la croisée de la répression et de l’érotisme. Comme
le voile, ils déclenchent d’un côté l’excitation à titre de fétiches, et de
l’autre ce sont des instruments répressifs. Ainsi de l’érotisme du pied
féminin, qui a pris la forme d’une répression en Orient, et d’une séduction en
Occident. Des contraintes psychiques identiques se sont imposées sous des
formes contraires en des pôles opposés de la planète. Louis XIV fut - paraît-il
- le premier à mettre des talons hauts, lui que sa courte taille empêchait de
toiser ses courtisanes à sa guise. Le Roi Soleil aurait ainsi inventé sans le
vouloir un fétiche, lorsque les femmes lui emboîtèrent le pas et chaussèrent
elles aussi des escarpins. Les talons hauts font depuis trembler les hommes,
dont certains en font le centre solaire de leur excitation. A Paris, en
courant comme elle peut sur ses hauts talons, une femme peut penser à ses sœurs
chinoises, dont les pieds furent si longtemps bandés. Pourquoi cette
prédilection pour les pieds torturés des patriarches de l’Empire du
Milieu ? Si l’on ose dire, pieds bandés pour bander, cette réduction du pied à
celui d’une petite fille fut la source de leur excitation.[1]
Si deux cultures qui s’ignorèrent à ce point, celle de la Chine et celle de
l’Occident, se passionnèrent pour le pied féminin, c’est que les invariants de
l’inconscient sont des créations subjectives autonomes. Mais ce qui fut
excitant à Versailles, fut répressif à Pékin. Dans le bric à
brac des bizarreries de la sexualité, un fétiche désigne cet accessoire qui provoque
l’excitation et même parfois à lui seul une jouissance complète. C’est la
chaussure à talons hauts, un certain habit, la lingerie, une cravache etc.
Cette définition restrictive enferme le fétichisme dans un cadre étroit, alors
qu’il a un rôle universel, au point de croisement du refoulement et de la
répression. Il émarge au tableau des perversions, mais aussi à grande échelle à
la panoplie érotique d’une culture. Chacun en use plus ou moins pour feinter
son refoulement. Le fétiche se fond souvent dans le décor, sans que l’on sache
d’où il vient et pourquoi il commande du haut de son impersonnalité. Car il
commande l’intimité profonde de l’érotisme, et il fournit un bel exemple du
formatage culturel de la sexualité, cher à Judith Butler : s’il existe un
terrain où « l’imitation » montre sa grande efficacité pratique,
c’est bien celui de l’affichage de toutes sortes de fétiches.
ANGUSTIA Y PERVERSIONES (Coloquio de la FEP en Madrid)
Gorana Manenti
Dans la question préliminaire, Lacan souligne le désastre que pour Schreiber
présente la rencontre du Autre non barré, le père incarné le père préhistorique
mythique de Totem et tabou. Souvent c’est une sorte de paranoïa du praticienqui
va en premier se mettre en travers, barrer la route à l’accès d’analyse d’un
psychotique. Une analyse qui restera d’ailleurs complexe et imprévisible
puisque son tracé n’est pas continuellement balisé par le ressort du fantasme
facilement repérable chez le névrosé. Par exemple cette paranoïa pourrait se
manifester chez l’analyste dans un accès d’envie irrépressible de faire le père
en se voulant éducateur, distant, froid, hautain, en passant toutes les séances
dans un silence, vécu par le psychotique comme menaçant.Ces postures peuvent,
chez un névrosé, provoquer une régression pulsionnelle et des rêves utiles, le
pousser à conquérir son nom, sa place, à rivaliser avec ce père
« fort » tandis que chez le psychotique cette attitude d’incarner le
grand Autre va boucher les passages vers la possibilité d’une respiration
subjective, rétrécir son espace subjectif déjà réduit et amener l’effondrement
de son édifice psychique.
« L ‘homme de la télé »
m’aime ! »
Je vais évoquer brièvement un cas clinique.
Pardonnez-moi parce que je vais le condenser et il va être méconnaissable, ce
qui est très bien aussi.
Une femme fragile, jolie, intelligente, est venue pour
parler de sa relation avec son mari, qui, depuis un certain temps, montre des
signes d’une maladie relativement grave, ce qui l’angoisse beaucoup. Elle me
dit qu’elle a fait plusieurs « tranches » d’analyse, et que maintenant
avec moi elle veut refaire « un tour ». Elle annonce qu’elle vient un
peu en touriste, visitant plusieurs analystes. Un jour elle me prévient qu’elle a informé son précédent analyste du
fait qu’elle voulait le quitter. Et effectivement cet analyste me téléphone
très rapidement pour me dire : « Surtout, vous ne me la renvoyez
pas, comme vous avez essayé de faire ! C’est une hystérique épouvantable,
elle met tout le monde en échec, c’est une séductrice, elle est fatigante, si
vous-voulez bien vous en occuper, aucun problème, au contraire ! ».
Et d’ajouter: « Sachez qu’elle m’a fait une très mauvaise réputation, en
racontant à tout le monde qu’elle est en analyse avec moi et comme elle se met
dans les états pas possibles et comme elle est très impressionnante, je ne
tiens pas particulièrement à ce qu’elle revienne. »
A QUELLE ANGOISSE RÉPOND NOTRE PERVERSION ORDINAIRE ? ( Colloque de la FEP à Madrid )
Roland
Chemama
Dans un article écrit pour le livre Miedo,sufrimiento
y angustia, que Cristina Jarque a
organisé, j’ai introduit l’idée d’une « nature double de
l’angoisse ». Nous sommes en effet fondés à y voir à la fois l’angoisse
devant une perte, devant un manque (ce que Freud désignait comme angoisse de
castration) et l’angoisse qui – selon Lacan - se profile quand le manque se met
à manquer. Si je tente ainsi, non pas d’opposer, mais de
joindre, ce qu’il y a de plus vif dans l’approche de Freud et dans celle de
Lacan c’est parce que cette démarche me paraît essentielle pour notre clinique.
Comment cela ? Je dirai d’abord, pour introduire le point de
vue clinique, que l’idée freudienne d’une angoisse devant la castration inclut
sans doute nécessairement l’idée d’une castration mal assurée. Après tout si la
castration était vraiment assurée pour le sujet, si elle s’était opérée de
façon complète, pourquoi serait-il angoissé ? Il ne risquerait plus
rien ! Il me semble plutôt que dans une circonstance qui évoque la
castration, en tant que renonciation qui permet le désir, le sujet va
percevoir, plus ou moins confusément, qu’il n’est pas sûr que l’opération se
soit opérée de façon complète.
Cette idée d’une castration qui n’opère pas
pleinement, nous y sommes sans cesse confrontés dans notre pratique, parce
qu’il n’est pas toujours facile de savoir ce qui angoisse vraiment tel ou tel
sujet. Veut-il être débarrassé de
l’objet auquel il aurait dû renoncer et que les particularités de son
histoire ont laissé présent, ou partiellement présent, cet objet qui continue à
l’encombrer comme a pu le faire, par exemple, la sollicitude d’une mère qui
était toujours « sur son dos » ? Ou alors est-il angoissé parce
qu’il a l’espoir de garder « ce qui reste », ce qui porte la trace
d’une relation privilégiée à sa mère, à laquelle il n’arrive pas à
renoncer ? Dans ma pratique c’est une question que je rencontre souvent.
Peut-être d’ailleurs le sujet est-il angoissé du fait qu’il se situe entre ces
deux positions, qu’il est en quelque sorte divisé entre ces deux positions.
Je pourrais, en ce qui concerne la description de ce
que j’appelle l’angoisse au double visage, en rester là. Mais je crois qu’il y
a ici une donnée fondamentale pour le sujet, qui éclaire notre position ambiguë
par rapport au désir. Le sujet peut en effet craindre voir s’évanouir son
désir, d’autant que celui-ci, courant de signifiant en signifiant, se dérobe
sans cesse. Mais ne faut-il pas dire aussi que l’homme craint d’accéder à
l’objet de son désir, et d’en tirer une jouissance peut-être trop grande, parce
que la jouissance, quand on s’en approche trop, peut être brûlante,
destructrice ? En ce sens l’angoisse n’est évidemment pas un phénomène
parasitaire, qu’il faudrait se presser de dissiper. Elle renvoie à une division
fondamentale pour le sujet. Pour tout dire, l’angoisse me paraît en ce sens, et
c’est ce que j’affirme pour finir dans mon article, posséder une valeur
anthropologique tout à fait particulière, elle me semble caractériser l’homme
dans son rapport au désir, l’homme en tant que parlêtre.
ACONDICIONAMIENTOS PERVERSOS EN LAS FRONTERAS DE LA ANGUSTIA (Coloquio de la FEP en Madrid)
Alfonso Gomez Prieto
Los
pacientes que actualmente acuden a consulta me ayudan a reconstruir sus vidas
desde niños, a escuchar en sus palabras los enigmas de sus invenciones eróticas
y sus elecciones de objeto. La famosa fórmula freudiana, “la neurosis es el
negativo de la perversión”, parece insuficiente para comprender lo que hay de
complejo en la desesperación que se entremezcla en la práctica perversa en la
que se podría prescindir de la relación amorosa. Estamos hablando de una
angustia originaria, del peligro de desaparecer en el otro y de desear esta
desaparición, esta muerte psíquica ante la cual el sujeto humano, infantil y
frágil inventará toda suerte de guiones para escapar. Así nacen tanto las
creaciones de la sexualidad perversa como la perversidad cruel que intenta
controlar el peligro que representa el otro. El
perverso trata de convencerse y de convencer a los demás que él posee el
secreto del deseo sexual. Lo despliega a través de diversas máscaras en el
espectáculo de su creación erótica. ¿Cuál es en realidad ese secreto?. El
secreto, en su aspecto inconsciente es simple: No hay diferencia entre los
sexos. Para la conciencia del sujeto, por supuesto hay diferencia de sexos,
pero estas no tienen una función simbólica y no son ni la causa ni la condición
del deseo sexual. El
juego sexual frenético del perverso oculta un sentimiento depresivo. Algunos
perversos son más aptos para recordar el momento inevitable de la desilusión,
ya que el castillo de cartas de la promesa incestuosa se derrumba. Para llenar
ese vacío brutal surge el juego sexual, que pone máscaras a los aspectos más
angustiosos. El perverso narra su particular teatro en una suerte de diversión
en technicolor donde podemos descubrir casi invariablemente en el fantasma
inconsciente que el castrador es la madre. La seductora que despierta el deseo
es al tiempo el obstáculo para la realización. ¿Qué quiere la madre?: El hijo de la madre idealizada ha podido creer
que también era un niño ideal, el centro de su universo, hasta el momento de la
revelación fatal de que el no posee la respuesta al deseo de la madre. Pero en
el derrumbamiento tardío de su ilusión ya no sabe quién es para ella. En alguna
parte debe existir un falo ideal, capaz de colmar a la madre. El padre
seguramente no lo tiene (la madre rara vez lo reconoce como objeto de deseo
sexual); el niño no desea volverse al padre ni identificarse con él. Pero este
factor concuerda bien con el deseo del niño de creer en el mito de un padre castrado,
no existente. La madre del futuro perverso es muy probable que denigre también
la función fálica del padre. La normalidad, diría el perverso, es el “Eros
castrado”, erigiendo su sabiduría sobre el deseo sexual. Hay
una nueva clínica que vemos los psicoanalistas en estos albores del siglo XXI y
que tendría que ver con esto de lo que les hablo. Es el odio por la falta como
tal. Es una clínica basada en la imposibilidad de hacer y de ser Uno con el
Otro. Es una clínica del vacío y del Antiamor.
Quisiera compartir y reflexionar con
ustedes lectores mi inquietud ante los retos a los que esta nueva
clínica que se nos presenta nos confronta a los psicoanalistas en nuestra
práctica cotidiana.
LA ANGUSTIA DEL OTRO COMO CONDICIÓN EXIGIDA. A partir de "Nueve semanas y media" de Adrian Lyne (Coloquio de la FEP en Madrid)
Cristina Jarque
"La experiencia
fisiológica demuestra que el dolor es de un ciclo más largo desde todo punto de
vista que el placer, puesto que una estimulación lo provoca en el punto donde
el placer termina. Por muy prolongado que se le suponga, tiene sin embargo como
el placer su término: es el desvanecimiento del sujeto. Tal es el dato vital
que va a aprovechar el fantasma para fijar en lo sensible de la experiencia
sadiana el deseo que aparece en su agente."
Jacques Lacan (Kant con Sade, Escritos 2 pág. 753, Siglo
XXI, México, D. F., 1971).
La analizante, a quien llamaré Paula es una mujer que ronda
los 55 años. Desde la primera cita deja claro que la causa de su sufrimiento es
la relación amorosa que mantiene con un hombre al que llamaré Carlos. Paula me
pregunta si he visto la película de Adrian Lyne (que tuvo mucho éxito en su
momento) y que se tituló: Nueve semanas y
media. Dice sin tapujos que la suya, es una historia muy parecida a la que
recrea ese filme. Recordemos que esa película tuvo como protagonistas a Mickey
Rourke y Kim Bassinger, ambos reconocidos (en su época de gloria) por su
belleza y poder de seducción, lo que se conoce como sex symbol. Nueve semanas y
media narra la relación entre John y Elizabeth, una pareja que vive una
historia de amor bastante polémica y complicada porque tiene componentes
difíciles de entender que están relacionados con el campo de la perversión.
Paula me habla de Carlos: ella dice que su vida amorosa es
parecida a la de Elizabeth, o más bien, corrige ella, Carlos es parecido a John. Cuando le pregunto por qué, ella me
relata una escena donde según me dice, está presente la necesidad de John de lo
que ella llama: sacar la angustia de
Elizabeth a toda costa. La primera escena que me narra es la de la feria.
En esta escena John hace subir a Elizabeth a un juego, el juego conocido como la rueda de la fortuna o la noria. Elizabeth de manera confiada
se sube al juego, pero, para su sorpresa y asombro, John no se sube con ella,
la deja sola. Acto seguido, John va donde el hombre que maneja el juego y le
dice que cuando la chica esté en la parte alta detenga el juego. El hombre así
lo hace y entonces John decide dejar a Elizabeth en lo más alto del juego
detenida... suspendida - dice Paula - llorando sin parar, mientras me sigue
narrando la escena.
¿En qué se parece John a Carlos? Le pregunto yo, y ella me
responde: en que hay algo perverso dentro
de él, hay algo… obscuro… como si gozara con hacerme daño, como si tuviera un
placer perverso por provocar mi angustia a propósito. Paula introduce en su discurso componentes interesantes que
nos van a permitir elaborar una reflexión en torno al fascinante tema de las
perversiones que siempre están presentes en todas las relaciones de amor. Más
presentes en unas que en otras, claro está, pero siempre hay un vínculo entre
el amor, el deseo y el campo perverso. ¿Por qué? Pues porque las observaciones
que podemos hacer desde la clínica psicoanalítica nos permiten dar cuenta de lo
que Freud nos dejó por escrito: que todas las fantasías sexuales están
relacionadas con lo prohibido y por ello, con el campo de las perversiones.
Desde un principio Freud pudo comprender que el niño era perverso polimorfo, y
aunque esa afirmación no fue del agrado de nadie, Freud no se retractó. Lo que
hoy en día resulta interesante es poder determinar qué es lo que ocurre
después, es decir, cuando el niño deja de ser niño y se convierte en adulto.
¿Qué ocurre con su vida psíquica?
A SAINTE MERE, FILS PERVERS... ( Colloque de la FEP à Madrid )
Ou: comment interroger la perversion au féminin?
HERVÉ BENTATA
Introduction.
"A Sainte Mère, fils pervers". J'ai beaucoup
recherchéla référence de cette citation de Lacan, je
ne l'ai pas trouvée. Pourtant, je
me souvenais de l'avoir entendue citée dans les années 70 par Lucien Israël dans son séminaire àStrasbourg. Mais, ce que j'ai retrouvépeut déjànous poser question. En effet, les
psychanalystes en général évoquent cette formule en disant
qu'elle est fréquemment utilisée par Lacan, mais sans donner aucune référence précise . Or la seule référence que vous pouvez trouver, et qui
est d'ailleurs celle que j'ai dûentendre au séminaire d’Israël, est la suivante : "A sainte femme, fils
pervers". Lacan l'évoque dans la séance du 13 novembre 1968
de son séminaire D'un
Autre àl'autre.
Ce lapsus d'écoute reste donc àinterpréter, au-delàde l'évidence qu'il paraît
plus commode pour un névrosébanal d'envisager une Sainte Mère qu'une sainte femme. Et c'est ce
qui gît au tréfonds de ce lapsus et de cette formule
que je me propose de déplier aujourd'hui àpartir de fragments cliniques de cure avec deux jeunes adultes ainsi qu'àpartir d'une situation rencontrée dans ma clinique avec des mères et de très jeunes enfants. Une telle clinique permet d'envisager statu
nascendi ce qu'il en est du lien mère enfants et de ses avatars possibles que ce soit vers
la psychose, la perversion ou simplement vers la névrose.
Et, chemin faisant se posera la question de la perversion au féminin au travers de la question de l'abus maternel et des différentes formes qu'il prend.
GLISSEMENTS PROGRESSIFS DE LA PERVERSION
Jean Claude Aguerre
Les concepts
psychanalytiques, depuis l’existence de la psychanalyse,se sont
toujourslargement répandus dans la population. Beaucoup de ces termes ont été
intégrés dans le langage du grand public, lequel leur a attribué une définition
propre à côté de l’acception originelle des praticiens de la psychanalyse. Dans
le grand public, chacun sait ce qu’est un complexe. Une personne complexée est
une personne timide, inhibée, peu sure d’elle même. Une personne au
comportement curieux, qui ne semble pas s’assumer est, bien sûr, un refoulé.
Psychoses, névroses et perversions sont également des termes familiers du
discours courant. Si alors la psychose renvoie parfois à la folie, elle est
aussi curieusement synonyme de peur. Ainsi on entend que tel événement a crée une
véritable psychose dans le pays (je parle de ce qu’on entend en France, je ne
sais s’il en est de même en Espagne). Le névrosé lui, reste quelqu’un de
malade, mais l’idée d’une structure psychique n’est là claire pour personne. La
perversion reste à mon sens le terme le plus problématique. Pour le grand
public, le pervers est l’être le plus abject de la société, et sa définition ne
pose de question à pratiquement personne. La grande difficulté est que
justement ce terme a connu dans nos cénacles un glissement particulièrement
difficile depuis les premières approches freudiennes. Avec Freud qui définit la
perversion comme une structure, à coté des névroses et des psychoses, elle
aurait dû perdre toute valeur péjorative. Sauf que ce n’est pas le cas. La connotation
morale reste dominante à côté de la prise en compte d’une question de structure
elle, dépourvue de référence au bien ou au mal. Un pervers est un personnage
qui inspire le dégout. C’est quelqu’un de pas fréquentable. On peut même dire
que dans le discours courant, c’est peut-être le terme le plus dégradant pour
un sujet. En même temps il s’éloigne de plus en plus des déviations sexuelles
qu’il était censé définir au départ. Rappelons Kraft Ebing : Est perverse
toute extériorisation de l’instinct sexuel qui ne répond pas au but de la
nature, i.e. à la reproduction. (chaque fois que l’on a une relation sans
chercher à engendrer on serait pervers). Kraft Ebing divise les
perversions en deux groupes : celles où le but de l’action est perverse –
sadisme, masochisme, fétichisme, exhibitionnisme- et celles dont l’objet est
pervers, l’action étant le plus souvent en conséquence – homosexualité,
pédophilie, gérontophilie, zoophilie, autoérotisme -. [1]C’est
au demeurant la même classification que retiendra Freud en 1905 dans le premier
des trois essais sur la théorie du sexuel[2].
Les déviations sexuelles seront définies en fonction de leur but et de leur
objet. Si cette approche permettra à
Freud de développer son travail sur les pulsions partielles, il n’en reste pas
moins que ce qui est repéré comme pervers était une déviation sexuelle.
SOBERBIA Y PERVERSIÓN (Coloquio de la FEP en Madrid)
Lola Burgos
La soberbia
es un nombre del narcisismo. Y la soberbia también es el nombre de un pecado, y
no de un pecado cualquiera. Según la doctrina cristiana, es uno de los siete
pecados capitales.
En la Etica de Spinoza se dice que “la soberbia consiste en
estimarse a uno mismo, por amor propio, en más de lo justo”; y añade: “...del
contento de si mismo brota la soberbia, de la humildad (brota) la abyección”.
Para acotar
cuales son las posibles relaciones entre soberbia y perversión, circunscribo a
la soberbia en el marco de la perversidad o psicopatía, entendiendo éstas como
aquellos comportamientos basados en transgresiones morales o sociales, y a la
perversión en el marco de las conductas sexuales que suponen una desviación
respecto al “acto sexual normal”. En un
primer acercamiento intuitivo y popular, podemos decir que la palabra
perversión tiene que ver con la conversión del bien en el mal. Popularmente su
uso manifiesta un juicio moral. El acercamiento histórico-clínico, está
representado por Krafft-Ebing y su obra Psychopathia Sexualis, dedicada a las
perversiones sexuales, y Kurt Schneider, que con su obra “Las personalidades
psicopáticas” establece diez grupos de este tipo de personalidades, de los
cuales “los fanáticos”, “los necesitados de estimación” y “los desalmados” van
a aludir al campo semántico relacionado con la soberbia. Es Freud
quien formaliza conceptos capaces de perfilar una teoría explicativa
consistente entre sexualidad y psicopatología. Pero inconsciente y sexualidad
no son ámbitos desconectados, sino que mantienen un estrecho lazo. La
desvinculación de la sexualidad con la genitalidad y la inclusión en las
pulsiones sexuales de las manifestaciones amistosas, cariñosas y amorosas,
amplían notablemente la noción de sexualidad, hecho éste que lamentablemente ha
sido entendido por algunos como un panegírico pansexualista. Sobre este tema se
pronunció el propio Freud en su artículo de 1923 “Psicoanálisis y teoría de la
libido”: “Al psicoanálisis... jamás se le ha ocurrido querer explicarlo todo y
ni siquiera ha derivado la neurosis exclusivamente de la sexualidad, sino del
conflicto entre las tendencias sexuales y el Yo”. Y es aquí donde encontramos
uno de los puntos de cruce entre la perversión y la soberbia: la perversión del
lado de las tendencias sexuales y la soberbia del lado del Yo. Otro punto
de cruce: Freud en su ensayo “Introducción al Narcisismo” y Lacan con su teoría del Estadio del Espejo,
nos muestran que el narcisismo es constitutivo del sujeto hablante para
sobrevivir y por ello es necesario investir al propio cuerpo de libido,
tratándolo como objeto sexual. Como tal
el narcisismo es parte de la pulsión de vida.
LO POSIBLE Y LO IMPOSIBLE EN LA PERVERSIÓN (Coloquio de la FEP en Madrid)
José Eduardo Tappan
Freud llama perversidad polimorfa a la posibilidad de ser en el
mundo fuera de las leyes de la naturaleza (necesidad, instinto y arco reflejo).
Lo que caracteriza lo estrictamente
humano es lo que ya no es puro y silvestre, posición que va más allá del bien y del mal ya que la perversidad polimorfa es entendida
en un sentido extra moral. Se trata de una organización de la subjetividad en el demiurgo de la existencia, inscrita por
una lógica simbólica estructurada a partir de la diferencia que comanda al Sujeto
en su vida, y en su deriva constituye lo que llamamos el fantasma-fantasía, se trata de un mecanismo directamente relacionado con la creación de la realidad psíquica
y del narcisismo. Tiempo, espacio, mundo y persona operan a partir de esas
relaciones particulares con el lenguaje, formando el universo envolvente en el
que se despliega el Sujeto, todo efecto de la perversión a las leyes de la naturaleza. Lacan propone que la neurosis, la psicosis y la perversión, deben ser entendidas como estructuras psíquicas relativas a la manera diferencial en que se encuentran
sujetado el Sujeto al lenguaje, abandonando el plano empírico en que encontraba el psicoanálisis en sus días. Existen de esta
manera, tres maneras posibles de determinación inconsciente, que son consecuencia de la manera en que ese
Significante primordial opera en la cadena significante. Las reglas del
sujetamiento y sujeción del Sujeto al
lenguaje varían, caso por caso,
pero no de manera arbitraria, existen reglas, operaciones que son comunes a
unos y no lo son a otros, con lo que podemos establecer parámetros para distinguir tres clases de estructuras. En la estructura psíquica
perversa el Sujeto, se encuentra determinado por una operación en que el Significante primordial, es decir, el de la diferencia,
no limita, el sujeto queda sujetado al lenguaje, pero no impedido, delimitando
el mismo espacio y la circulación
del deseo y del goce, lo que le permite explorar el amplio espectro que se
encuentra entre ambos, ese posicionamiento subjetivo es correlativo a la manera
en que se encuentra estructurada su subjetividad, sin las limitaciones que
operan en el neurótico como
consecuencia de las reglas lógicas derivadas de
la castración y de sus efectos
que son la culpa y la angustia. La castración entendida como el interdicto sobre la prohibición al incesto, la prohibición a lo mismo para que opere lo Otro. Por lo que existe un conjunto
finito de posibilidades lógicas para cada
estructura. Ahora bien, y este es el tema central de la presente ponencia: el
Sujeto no se encuentra al margen de sus contextos o circunstancias, alterna y
se despliega en ellos, el Sujeto producido por el lenguaje anida en el habla y
en los productos de la cultura, el Sujeto es esencialmente poroso, sus
alternativas lógicas interactúan con aquellas que ofrece su ethos, o bien si la sociedad
carece de éstas innova, pueden
ser socialmente conservador o revolucionario, someterse o luchar, su condición estructural acota sus posibilidades lógicas para el juego de su ser en el mundo, se despliega por sus
condiciones y sus límites, entre lo
permitido y lo prohibido, con sus inhibiciones y sus síntomas. La lógica de cada
estructura esencialmente se repite entre los sujetos determinados por la misma,
aunque sus opciones se encuentren acotadas y en el caso de la perversión no limitada por los contextos.
TROUBLE DANS LA PERVERSION
Christian Hoffmann
Mon exposé est structuré en
quatre parties, à savoir :
1- La structure
lacanienne de la perversion
2- Le « discours
pervers »
3- Le néolibéralisme
4- Peut-on parler d’un
lien social - d’un discours – pervers dans une société néolibérale?
1- La structure lacanienne de la perversion :
Dans
son séminaire du 13 mai 1964 sur Les
quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Lacan nous fait remarquer
que c’est le fantasme qui soutient le désir, ce n’est pas l’objet qui est le
soutien du désir. Ce qui nous permet de comprendre la condition de ‘’désirant’’
du sujet. Rêver de la perversion permet au névrosé de soutenir son désir, ça
n’en fait pas un pervers. Lacan disait justement, « la perversion va au névrosé
comme des guêtres à un lapin ». La
structure perverse, comme le dit Lacan dans ce séminaire, est un effet inverse
du fantasme, à savoir que le sujet pervers se détermine lui-même comme objet,
et ceci dans sa rencontre avec la division subjective. Cliniquement, ça veut
dire que dans cette rencontre subjective avec l’Autre, le sujet ne se divise
pas, au contraire : il se fait l’objet pour la jouissance de l’Autre, sans
le savoir.
La
pulsion sado-masochiste se constitue lorsque le sujet se fait l’objet de la
volonté de l’Autre au bénéfice de sa jouissance. L’article de Lacan Kant avec Sade illustre sur cette
identification déniée du sujet à l’objet.
Dans
son séminaire de 1968-69, D’un Autre à
l’autre, Lacan consacre toute la séance du 26 mars 1969 à la
« Clinique de la perversion ».
Lacan
commence par définir l’incomplétude de l’Autre par l’évacuation de la
jouissance de ce lieu par le fait que l’Autre maternel en tant que premier
Autre de l’enfant est soumis à la loi de l’interdit de l’inceste, interdit qui
décomplète l’amour maternel de l’érotique. C’est ce manque dans l’Autre qui
définit l’objet a de Lacan. Le
jeu pulsionnel entre l’objet a et le
manque dans l’Autre nous donne les coordonnées de la structure lacanienne des
perversions. Lacan ne retient pas le « mépris pour l’autre » pour
définir la perversion. Son point cardinal est que « le pervers se consacre
à boucher le trou dans l’Autre ». L’Autre existe ainsi pour le pervers qui
devient un ardent « défenseur de la foi ».
SCENARIO PERVERS D’UNE NEVROSE ORDINAIRE
Ou l'aménagement pervers d'une névrose apparemment hystérique
Monique Lauret
Un penchant particulièrement développé aux perversions
fait partie des caractéristiques de la constitution psychonévrotique, nous dit
Freud dans les Trois essais sur la
théorie sexuelle. Il s’ouvre alors la possibilité d’en différencier une multiplicité
de constitutions, selon la prépondérance innée de telle zone érogène et de
telle pulsion partielle. Mais nous dit Freud : « Savoir si une
relation particulière avec le choix de la forme de l’affection relève de la
prédisposition perverse, c’est ce qui, comme beaucoup d’autres choses en ce
domaine n’a pas été soumis à investigation.»[1]. Certaines cures particulièrement difficiles de
structures apparemment hystériques peuvent nous amener à penser ces questions.
Je partirais d’un cas clinique dont la cure très
difficile m’a amenée à réfléchir à différents points sur la perversion du
névrosé, la question de la réaction thérapeutique négative et de la fin de
l’analyse. Lilian est venue en demande d’analyse, il y a quelques années à
l’âge de 40 ans. Elle était infirmière et vivait seule sans compagnon ni enfant
dans une angoisse de solitude et d’abandon dans un fonctionnement masochiste
avec une grande passivité à l’égard des autres, une mésestime de soi, une
inhibition très marquée et un complexe d’infériorité. Elle souffrait alors
d’insomnie depuis la plus petite enfance, de dépression évoluant depuis son
entrée en 6° ayant nécessité une mise à l’époque sous Laroxyl ; mais le
symptôme le plus marqué était gynécologique, des métrorragies invalidantes
ayant nécessité plusieurs investigations invasives en cours d’analyse jusqu’à
une hystérectomie. Sa vie affective et sexuelle était d’une grande pauvreté,
une première relation sexuelle traumatique à 24 ans et un lien pendant deux ans
à 26 ans avec un homme marié qui l’abandonnera sans explications. La grand-mère maternelle tiendra pour Lilian
une place de seconde mère exigeante. Que son sexe « coule » n’était
pas nouveau mais évoluait depuis toujours, d’abord par une énurésie jusqu’à 11
ans, relayée par l’arrivée des règles et son cortège symptomatique. Lilian est
fille unique, d’une mère non désirée et maltraitée par sa propre mère, violée à
20 ans par son patron, qui porte le nom d’une cousine morte, une « mère
morte » selon André Green ; et d’un père frustre, qui avait vécu
jusqu’à 40 ans avec sa propre mère, totalement absent et dénié dans le discours
de sa femme. Une mère abusive narcissique avec sa fille, utilisée comme souffre
« confidences » intrusives, à l’écoute à 13 ans des scènes de viol de
sa mère ou de ses expériences de masturbation, dans un lien fusionnel qu’elle
mettra des années à desserrer, lui permettant alors de voir et de communiquer
enfin avec son père qui malheureusement débutera un Alzheimer au début de son
analyse. Lilian incarne dans sa chair le sexe saignant de la mère. Elle dort
dans la chambre de ses parents jusqu’à six ans, entend leur sexualité,
« forcée » pour la mère. A six ans ils déménagent à Enceli,
signifiant qui ressortira dans de nombreux rêves et elle se retrouve seule,
« en ce li », dans sa nouvelle chambre où le symptôme énurétique
débute. L’énurésie nocturne, fréquente se déroule dans un climat d’angoisses,
de peurs et d’insomnie mais provoque l’arrivée de la mère qui la fesse et la
met sur un bassin. Elle est surnommée la « pisseuse ». A huit ans,
lors d’une consultation médicale pour l’énurésie, le médecin effectuera un
geste traumatique pour elle, une pénétration urétrale avec un mandrin. Traumatisme
sexuel qui fixera le fantasme d’être l’objet exposé nu dans un lit d’hôpital, le
bassin surélevé sur lequel de nombreuses personnes lui font une irrigation du périnée.
Un grand nombre de rêves se sont déroulés sur ce thème représentant une petite
fille handicapée. Construction du moi idéal, i(a), dont elle commencera à se
diviser dans l’avancée de l’analyse, un des rêves actera psychiquement cette
avancée : « elle est sur un lit les jambes surélevées, on lui met un
bassin et on la traite avec des irrigations sur le périnée, elle voit alors une
petite fille handicapée qui est mise sur le bassin, puis elle se retrouve
extérieure à la scène, à assister à côté de ses parents. Le moi se retrouve
dans plusieurs personnages du rêve dit Freud, le passage à l’extériorité de la
scène signant la division.
PERVERSION ET SES AVATARS (Colloque de la FEP à Madrid)
ASPASIE BALI
Pour
jouir, il faut un corps…
Lacan : Le savoir du psychanalyste, 4 novembre 1971
Lacan : Le savoir du psychanalyste, 4 novembre 1971
Pour aborder divers thèmes actuels, concernant l’identité
sexuée, le genre la procréation et les réponses proposées, je vais commencer
par aborder ce sujet dans l’antiquité grecque.
Lucien (Imagines4, Amores13-16) et
Philostrate (Vie d’Apollonios6,40) (1), auteurs antiques, nous dit Danielle
Gourevitch, qui vécurent bien plus tard
que les évènements qu’ils relatent, nous
rapportent successivement les aventures de l’Aphrodite de Cnide sculptée au
4ème avt JC par Praxitèle qui fit la
célébrité et la fortune de la ville par le passage des pèlerins.
Lucien raconte les aventures d’un jeune homme qui se serait
laissé enfermer dans le temple avec la statue d’Aphrodite dont il était
tombé amoureux, par la suite la statue
aurait gardé une trace de la relation
sexuelle qu’elle aurait subie.
Il existait également
une version homosexuelle de cette histoire à propos de l’Eros de Praxitèle. Dans
nos temps modernes, on aproposé de désigner le fait d’avoir des relations
sexuelles avec une statue par perversion agalmatophilique.
Cette proposition est, bien sûr, contemporaine,
puisque ce n’est qu’au 19e siècle que Richard Krafft-Ebing va répertorier ce qu’on nommera les « perversions sexuelles »,
ce champ ne concernera plus uniquement les juristes et l’église mais à partir de là, également la médecine.
Remarquons que le terme agalmatophilie, contient agalma (issu d’agallo : objet qui peut plaire), le fameux agalma
de Platon dont parle Lacan à propos de son objet (a) ! Il a signifié dans
l’antiquité : ouvrage travaillé
offert à un dieu, placé dans son temple,d’abord, image du dieu lui-même,et aujourd’hui
en grec il signifie tout simplement statue. A chaque époque ses idéaux, ses objets de désir !
Bien sûr, il n’était
pas question alors de perversion, ces récits suscitaient plutôt la curiosité voire le sarcasme ou la
dérision ! J’étais il y a quelque temps à Florence et mes pas m’ont
conduit aux Offices où nous voyons ces magnifiques répliques gréco-romaines,
bien souvent copies d’originaux disparus.
En parcourant ces salles du musée, j’ai
été frappée par la beauté des œuvres
mais aussi pour certaines par leur ambiguïté : en effet nous sommes bien
souvent étonnés, et amenés à nous questionner : est-ce un homme ou une
femme ? La confirmation anatomique qui s’offre au regard vient renforcer
le trouble de l’équivoque.
LENGUAJE PERVERSO COMO INSTRUMENTO DE MANIPULACIÓN SOCIAL (Coloquio de la FEP en Madrid)
BELÉN RICO
Utilizar el lenguaje como instrumento para
realizar acciones perversas es tan antiguo como el principio de los tiempos.
Nos podemos retrotraer a Adán y Eva, su perversión
del lenguaje en vez de aclarar, confundió la relación entre ellos, usando el
lenguaje de medias verdades.
Cuando Dios les habló, en la medida en que habla,
ordenó el goce.
La Biblia en (Génesis 11,7) Dios dice, para
detener la Torre de Babel, “ahora pues,
descendamos, confundamos allí su lengua, para que ninguno entienda el habla de
su compañero”.
El cuento de “Alicia en el País de las
Maravillas”, señalaba el poder de la lengua como instrumento perverso de
dominación:
Dice Alicia-“La pregunta es si se puede hacer
que las palabras puedan decir tantas
cosas diferentes”.
-“La pregunta”-dijo Humpty Dumpty-“es saber
quién es el que manda….eso es todo”.
Goebbels, ministro de Hitler afirmaba”no
hablamos para decir algo, si no para obtener un efecto particular”.
Todos reconocieron que la palabra es el
primer ejercicio de poder porque el
lenguaje da forma al mundo, permite la comunicación y sociabilización.
La palabra es un regulador de los procesos
psíquicos del comportamiento. Somos lenguaje.
El empleo deliberado del lenguaje para la
confusión de las conciencias y la ocultación de la realidad es perversa
manipulación.
Todos los dominadores, magos, religiosos,
políticos, economistas, intelectuales, utilizaron palabras para confundir,
ocultar, aterrorizar, mantener la ignorancia, dominar y explotar.
El arma más letal del hombre es el lenguaje. Palabras
como minúsculas cápsulas de veneno que pueden ser tragadas sin darse uno
cuenta. Parecen no tener efecto y luego al tiempo manifiestan su reacción tóxica.
Ya Platón en “Gorgias” a los abusos de la
lengua los llamó perversiones retóricas, cesiones inconscientes.
La perversión lingüística está llena de
trampas, recovecos y deformaciones del uso del lenguaje, impedimento para
escuchar la historia con transparencia.
El pensamiento construye trampas en las que
luego queda preso.
¿Preso de quién? …del perverso.
George Orwell, afirmaba que el lenguaje político está
diseñado para que las mentiras parezcan verdades, el asesinato una acción
respetable y dar a la vaguedad
apariencia sólida.
El pensamiento se falsifica por el lenguaje. Las
perversiones políticas de la lengua per-vierten las definiciones comúnmente
aceptadas haciéndolas significar algo distinto de lo que significan.
Todos nuestros problemas individuales y
sociales comparten un desafío común, intentar comprendernos a través de las
palabras.
¿POR QUÉ DICE LACAN QUE LA PULSIÓN NO ES LA PERVERSIÓN? (Coloquio de la FEP en Madrid)
Alma Barrera
En Tres ensayos de una teoría sexual, Freud
analiza la sexualidad en las perversiones indicando que hay un carácter anómalo
en la sexualidad del ser humano, establece una ruptura entre la sexualidad del
animal y la humana e indica que la sexualidad en buena medida está desligada de
la función reproductora y que, en ésta no hay ninguna posibilidad de
complementariedad. La razón fundamental
se debe a que la sexualidad en el ser humano, un ser hablante, está inscrita
en el campo del lenguaje desde su nacimiento.
Debido a ello, el lenguaje trastorna todas las necesidades biológicas
cerrando el camino a una satisfacción enteramente natural. Es decir, el lenguaje, en tanto que
pre-existe a todas las necesidades, se somete inevitablemente al registro de la
palabra, que se muestra en la
demanda.
La demanda implica
que toda palabra tenga como efecto una pérdida de satisfacción respecto a la
necesidad, esta pérdida depende del todo de su carácter siempre equivoco, en la
medida en que, el significante puede significar algo más. No hay un lazo
univoco entre el significante y el significado ya que, la simple articulación
de la palabra, produce una discordia entre estos. El significante no es
idéntico a su significado, ya que no puede significarse a sí mismo, por tanto,
hay una estructura de discordia fundamental que establece como Ley: eso jamás. El significado, por su parte,
se desliza bajo el significante para significar otra cosa: pero aún así. Aquí se ubica la causa del fracaso de la demanda,
fracaso que resulta de la no división del sujeto entre lo enunciado, lo que
demanda, y la enunciación, lo que está más allá.
En “subversión
del sujeto y dialéctica del deseo...”
Lacan dirá que “el deseo se esboza en el margen donde la demanda se desgarra de
la necesidad: margen que es el que la demanda, cuyo llamado no puede ser
incondicional sino dirigido al Otro”[1].
En el punto donde la demanda fracasa surge el deseo que no es sino la huella,
la marca, de una perdida de satisfacción. A partir de esto, se puede decir que
el deseo se articula no sólo con aquel resto insatisfecho que se produce, lugar
donde el sujeto queda dividido por la imposibilidad de una satisfacción; sino
también, por otra parte, con una parte de la estructura del lenguaje que se
designa como lo imposible de decir, el goce.
Suscribirse a:
Entradas (Atom)