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INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014 (Texto en francés)
Y
Roland Chemama
Ce Congrès est consacré à la formation de l’analyste
aujourd’hui, mais avant de
choisir définitivement ce thème nous avions évoqué celui de
la psychanalyse
laïque. Ce changement n’a rien d’étonnant parce que les deux
questions sont assez
clairement liées.
Le lien historique est paradoxal. Durant les premières
décennies, face aux réserves
des pouvoirs publics, ou des analystes eux mêmes, par
rapport à l’exercice de la
psychanalyse par les non médecins, on imagina un temps que
les psychanalystes
non médecins pourraient se cantonner à l’analyse didactique.
Comme s’il était trop
risqué de confier à des non médecins la charge d’analyses
thérapeutiques, mais que
ceux-ci étaient bien assez bons pour former leurs collègues
!
Si nous assimilons l’analyse laïque à l’analyse pratiquée
par des non médecins
( ce qui demanderait d’ailleurs à être précisé ) on voit que
celle-ci se trouve alors
dans une position paradoxale : en un premier sens elle vaut
moins que l’analyse
thérapeutique, puisqu’elle ne peut prétendre à tenter la
guérison des névroses.
Mais en un second sens le dispositif ainsi prévu permet
d’installer une pratique de
la psychanalyse qui aurait d’autres fins que la guérison.
Ainsi l’idée d’une analyse
qui ne serait pas ramenée à la thérapeutique
constitue-t-elle le lieu où peu à peu va
se poser la question de ce qu’est la psychanalyse comme
formation à la pratique
psychanalytique.
Nous nous trouvons alors introduit à la fois à des questions
fondamentales et
éventuellement à un prolongement de ce rappel historique.
La question essentielle, c’est bien sûr celle de la place de
l’analyse didactique – ou
alors faut-il dire simplement la place de l’analyse
personnelle ? – dans la formation.
C’est déjà un point important que les analystes aient
reconnu assez tôt que
l’essentiel dans la formation des psychanalystes n’était pas
l’acquisition d’un savoir
théorique, acquisition relevant d’un enseignement, mais la
traversée personnelle de
l’expérience analytique.
INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014
Marcelo Edwards
En ocasión de la apertura del “Diploma de
clínica psicoanalítica” en la Universidad de Paris VIII, el 5 de enero de 1977,
Lacan declaraba que uno no puede llamarse “lacaniano” y “psicoterapeuta”: “La
psicoterapia conduce a lo peor (…) Es cierto, no vale la pena terapizar (sic)
lo psíquico. Freud también pensaba eso. Pensaba que no había que tener prisa en
curar. No se trata de sugerir, ni de convencer”.
“Apertura de la sección clínica, Ornicar?
Boletín periódico del campo freudiano, 1977, 9, p. 13.
El psicoanálisis es una praxis
discursiva que se ocupa del sujeto de lo inconsciente en sus diferentes
variedades. Es una práctica de desciframiento de las letras que articulan los síntomas y las formaciones de lo
inconsciente,en su relación con la verdad del deseo y las diferentes formas de
goce.
Hoy en día nos encontramos en una
encrucijada generada por la progresiva instauración en Europa de legislaciones que apuntan a
regular la práctica de las psicoterapias, y a incluir al psicoanálisis entre
ellas. Esto produce un debate en el interior del campo psicoanalítico, que
genera posiciones divergentes y conflictos que reproducen los que han jalonado
la historia del psicoanálisis desde el inicio, tal como MoustaphaSafouan ha
señalado en su obra más reciente.
Se trata de un debate que implica
consideraciones políticas,éticas, y lógicas, y por lo tanto, requiere respuestas en
esastresdimensiones.
I) Sostener la legitimidad del “psicoanálisis profano”, tal como Freud y
Lacan hicieron en su momento, es una cuestión estratégica para el
psicoanálisis.
INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014 (Texto en francés)
Effets de transmission
Hèléne Godefroy
Cette
question de transmission sans doute restera-t-elle ouverte à l’infini…
Dans
ce débat complexe, s’intéressant tout particulièrement à la formation des
psychanalystes, je me sens toujours partagée entre cette conviction d’une
psychanalyse transmissible et l’idée d’une transmission impossible.
Mais,
pour argumenter notre propos, commençons par relever quelques repères
concernant le parcours imparti à la transmission. Ce parcours s’initie à partir
de la position d’analysant (qu’est-ce que l’analyste transmet, en fait, à son patient
sur le divan ?). Ensuite, il chemine à l’occasion d’un basculement du
désir : cette circonstance x du désir qui ouvre l’accès à « devenir
soi-même analyste » (comment la transmission, précédemment acquise sur le
divan, se rediffuse-t-elle à partir du fauteuil ? Ou plutôt, comment se
transpose-t-elle d’un dispositif passif vers une position active). Et enfin
qu’en est-il du transmissible lorsque, en tant qu’analyste, on évoque soi-même
en privé ou en public ses propres cures ?
INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014
El lugar del deseo en la formación del analista
Por Cristina Jarque
Verónica vino a análisis cuando a su hijo de un año de edad
le diagnosticaron síndrome de déficit de atención con hiperquinesia. La demanda
de análisis se estableció a partir de que ella perdió el control no sólo de su
maternidad sino de su vida en general. En el transcurso de las primeras
sesiones Verónica pudo constatar que la
vida que estaba viviendo no estaba de acuerdo con su deseo. En un primer
momento nada apuntaba a que ella tuviera el deseo de devenir psicoanalista. El
transcurso del análisis de Verónica transcurría orientado hacia la comprensión
de los síntomas, el enlace de las transmisiones inconscientes, el
desciframiento de los sueños y el entendimiento de la organización discursiva
de su historia de tal manera que poco a poco el sujeto iba percatándose de los
significantes que habían determinado su lugar en el mundo. Hasta un preciso
momento que es cuando en el análisis de Verónica un significante se introdujo
en lo real.
Parafraseando a Lacan, Néstor Braunstein lo comenta en su artículo La herejía del eterno retorno publicado
en el libro El tiempo, el psicoanálisis y los tiempos: Cito: En el tratamiento analítico se gira. No hay
sino dar vueltas en redondo. Como los astros. Pero en ese girar se introduce
una diferencia. El momento donde se introduce un significante en lo real.
El significante que se introdujo en lo real fue la voz. Verónica relataba cómo
la hiperactividad de su hijo la angustiaba, pero no podía poner en palabras la
causa de la angustia. Hasta que surgió la frase "una voz que nadie quiere
escuchar". En ese momento el sujeto tiene una reacción de perplejidad. El
llanto cesa y la mirada se orienta hacia el interior de su ser. El corte de la
sesión a los 10 minutos de haber llegado confunden al sujeto que en un primer
momento se va enfadada pero abre el cuestionamiento de la causa de haber
interrumpido la sesión tan pronto.
INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014 (Texto en francés)
La place du désir dans la formation de l'analyste
Par Cristina Jarque
Véronique est venu en analyse au moment où le médecin de la famille a
diagnostiqué à son fils, âgé d'un an, un trouble de déficit de l'attention avec
hyperactivité. La demande d'analyse a été établie à partir du moment dans
lequel Véronique a perdu le contrôle, non seulement de sa maternité mais de sa
vie en général. Au cours des premières sessions, elle a pu constater que la vie
qu'elle vivait n'était pas d'accord avec son désir. Dans un premier moment,
rien n'indiquait pas qu'elle aurait le désir de devenir psychanalyste. Le
parcours de l'analyse de Véronique s'oriente vers la compréhension des
symptômes, le lien des transmissions inconscientes, le déchiffrage des rêves et
l'organisation discursive de son histoire, de telle sorte que peu à peu le
sujet se rende compte de ce qui est significatif et qui a déterminé et organisé
sa place dans le monde. Mais dans un moment précis, un signifiant a été
introduit dans le réel.
En paraphrasant Lacan, Néstor Braunstein dit dans son article L'hérésie
de l'éternel retour publié dans le livre Le temps, la psychanalyse et les temps : Je cite : Dans le traitement analytique le sujet
tourne. Il ne s'agit pas que de tourner en rond. Comme les corps célestes. Mais
dans ce tourner en rond on introduit une différence. Le moment où un signifiant
s'introduit dans le réel. Dans le cas de Véronique, le signifiant qui
s'introduit dans le réel est la voix. Véronique racontait la manière dont
l'hyperactivité de son fils l'angoissait, mais elle ne pouvait pas l'exprimer
avec des mots à cause de cette angoisse. Jusqu'au moment où est apparu la
phrase « une voix qu'on ne veut pas entendre ». À ce moment là, le
sujet a une réaction de perplexité. Les pleurs cessent et le regard est orienté
vers l'intérieur de son être. La coupure de la séance au bout de 10 minutes déconcerte
le sujet qui, dans un premier moment est très fâchée ; néanmoins cet acte lui
fait s'interroger sur la cause qu'a eu l'analyste de procéder ainsi.
INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014
LA TRANSFERENCIA EN LA FORMACION DEL ANALISTA
Por Lola Burgos
Si atendemos, por una parte, a la definición más popular
de lo que es transferencia, que más o menos dice “uno se enamora del analista”
y por otra, a la definición más popular entre los analistas lacanianos que es
la que dice que la transferencia es
“suponer el saber al analista”, se puede entender mejor porqué me causó tanta
sorpresa e impresión, ( es decir algo del lado de lo traumático) la
intervención que tuvo uno de los analistas por lo que transité. Cuando ante mi
comentario, en los albores de mi propia
autorización para atender pacientes, que versaba sobre cómo hacer para que los
pacientes tuvieran más transferencia
conmigo, la intervención de aquel analista fue del orden de que la tranferencia
se da o no se da, es estructural. Ante eso yo entendí, mi trauma fue, que
hiciera lo hiciera, dijese lo que dijese no iba a valer para nada, porque unos
pacientes sí tendrían transferencia conmigo y otros no. Está situación, en una
mirada superficial, me tranquilizó porque
me liberaba de cualquier trabajo, responsabilidad, extra que tuviera que
hacer para facilitar el trabajo del paciente,(aspecto que es coherente con el
supuesto enamoramiento que yo tuviera sobre este mi analista); pero en el fondo
me daba rabia porque no podia quedarse la cosa ahí, uno podría hacer algo o
dejar de hacerlo para retener a los pacientes (aspecto que me llevaba a empezar
a dudar del analista).
INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014 (Texto en francés)
LE TRANSFERT DANS LA FORMATION DE
L'ANALYSTE
Par Lola Burgos
Si l'on s'en tient, d'une part, à la définition
populaire de ce qui est le transfert, qui dit plus ou moins qu'on « tombe amoureux
de l'analyste » et d'autre part, à la définition populaire entre les
analystes lacaniens qui est celle qui dit que le transfert est « de
supposer le savoir à l'analyste », on peut mieux comprendre pour quoi il
m'a causé tant de surprise et impression, (c'est-à-dire quelque chose du côté
traumatique) l'intervention qu'a eu l'un des mes analystes à propos justement
du transfert.
INTERVENCION EN EL CONGRESO DE LA FEP EN ROMA 2014 (Texto en francés)
Soutenir la spécificité de la psychanalyse : Paradoxes et
enjeux
Par Arlette Pellé
Les modalités
particulières d’acquisition du savoir inconscient qui en passe par une expérience, celle de la cure
analytique et non pas prioritairement par un enseignement est au centre des
débats concernant la spécificité de la psychanalyse et la formation des
psychanalystes. L’analyse personnelle de la même façon qu’à l’époque de Freud
reste le noyau vif de la formation des psychanalystes n’étant pas évaluable, au
sens scientifique strict du terme, cette question se renouvelle régulièrement
et rencontre aujourd’hui celle de la scientificité de la psychanalyse au regard
des psychothérapies.
Freud déjà avait
problématisé l’enjeu de cette formation spécifique, il y répondit en permutant
l’ordre traditionnel des formations diplomantes qui valident l’accès à un grade
ou à une profession.